Dans le matin tout blanc
Une brume argentée
Voile l’arbre tremblant
Sur la neige bleutée
Les pieds couverts de boue
J’allumerai le feu
Dans la maison qu’on loue
Près de l’océan bleu
Je moissonne dans le ciel
Des images sans nombre
Baignés de plein soleil
Les nuages sont sans ombre
J’aspire à l’absolu
Et fuis dans l’univers
Ce monde dissolu
Aux instincts trop pervers
Couché nu dans le soleil
Ton corps prend les tons vermeils
D’une chair dans le soleil
Et tu fermes les paupières.