Recherche
-
Articles récents
Commentaires récents
Harmony dans JARDIN jeanbaptistebesnard dans JARDIN Harmony dans JARDIN Harmony dans MER SAUVAGE jeanbaptistebesnard dans DANS LE PORT… Archives
- juillet 2022
- mai 2022
- avril 2022
- mai 2021
- mars 2021
- février 2021
- novembre 2018
- octobre 2018
- août 2018
- juillet 2018
- mai 2018
- avril 2018
- mars 2018
- février 2018
- janvier 2018
- décembre 2017
- novembre 2017
- octobre 2017
- août 2017
- juillet 2017
- mai 2017
- mars 2017
- décembre 2016
- octobre 2016
- septembre 2016
- août 2016
- juillet 2016
- avril 2016
- mars 2016
- février 2016
- janvier 2016
- décembre 2015
- novembre 2015
- septembre 2015
- août 2015
- juillet 2015
- juin 2015
- mai 2015
- avril 2015
- mars 2015
- février 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- septembre 2014
- août 2014
- juillet 2014
- juin 2014
- mai 2014
- mars 2014
- février 2014
- janvier 2014
- décembre 2013
- novembre 2013
- octobre 2013
- août 2013
- juillet 2013
- juin 2013
- avril 2013
- mars 2013
- février 2013
- janvier 2013
- décembre 2012
- octobre 2012
- septembre 2012
- juillet 2012
- juin 2012
- mai 2012
- avril 2012
- mars 2012
- février 2012
- janvier 2012
- décembre 2011
- novembre 2011
- octobre 2011
- septembre 2011
- août 2011
- juillet 2011
- juin 2011
- mai 2011
- avril 2011
- mars 2011
- janvier 2011
- décembre 2010
- novembre 2010
- septembre 2010
- août 2010
Catégories
Méta
Suivez-moi sur Twitter
Mes Tweets
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
La seine
Au milieu des brumes vaporeuses,
Je descends la Sente des Laveuses.
La Seine serpente de Conflans à Herblay
Et je foule en rêvant les herbes du remblai.
Le vent incline l’herbe aquatique
Au bord de l’eau lourde qui clapote
Contre la berge avec laquelle elle papote.
Sous le gros tronc d’un arbre hiératique.
Une barque attachée à la rive
Par un filin d’acier veut fuir à la dérive
Pour suivre enfin au fil du courant
Le vol rapide d’un cormoran.
(Jean-Baptiste Besnard)

Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
JARDIN
A cause de l’automne,
J’ai l’impression que l’espace mendie
Un peu de sérénité.
J’assiste à l’invasion du béton
Dans la campagne verdoyante,
Dans laquelle disparaît peu à peu
Ce qui en faisait l’attrait.
Soudain, un vent violent soulève
Un épais nuage de poussière
Qui emmaillote le chemin et le bois.
Je respire avec plaisir
Les arômes vaporeux de ton jardin.
Une odeur suave monte
Que l’on savoure le soir
Dans le tourbillon du vent marin
Au-dessus de l’écume,
En attendant que l’épaisse brume
Nous recouvre de ses plis.
Nous regagnerons ta chaumière
Loin dans les bruyères.
Elle se drape de verdure
Pour résister au soleil intense de l’été,
Se protéger du froid de l’hiver
Et nous rendre la vie moins dure.
Les arbres dépassent la hauteur des murs.

Publié dans Uncategorized
3 commentaires
MER SAUVAGE
J’aime la mer violente
A la vague furieuse
Et non la mer trop lente
A la vague rieuse
J’aime la mer sauvage
Qui griffe le rivage
Et non la mer trop douce
Comme un tapis de mousse
J’aime la mer si fauve
Qui vient en rugissant
Du large en bondissant
Tout le monde se sauve
J’aime le mer d’écume
Qui fonce dans la brume
Les vagues en avant
Poussées par le vent
J’aime la mer tigresse
Qui me remplit d’ivresse
Perché sur le récif
Du rivage lascif.

tableau d’Alexander Dzigurski
Publié dans Uncategorized
1 commentaire
AU BORD DE LA MER
Quand la valse des vagues
Accompagne ta rêverie,
Quand la mer gorge de pigeon
Roucoule entre les rochers,
Tu arpentes la grève immense
Et, dans la mélancolie du soir,
Tu cherches la trace de tes pas
Pour retrouver ton chemin,
Avant d’affronter l’image de ton corps
Nu dans le miroir du couloir.
Par des chemins de perversité,
La mer insinue entre les îles
L’amplitude de sa marée
Et ma main glisse la timidité
De ses doigts malhabiles
Entre tes seins rebondis.

Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
VILLE
I
La nuit se renverse comme une bouteille d’encre sur la page du jour.
La tache s’étale que n’arrête pas l’horizon sur l’écriture des êtres et des choses.
Un rayon de lune glisse sur les tuiles. Un toit miaule.
Les réverbères éclaboussent les trottoirs où défilent les platanes, raides
comme à la parade, et qui longent une alternance de pavillons et de
terrains vagues, pas encore bâtis.
La chaussée ne me renvoie que l’écho de mes pas, accompagné
par le souvenir des tiens, sur de hauts talons.
J’irai jusqu’au bout de la ville, jusqu’à cette aube de lait et de rosée
qui accrochera des chants d’oiseaux sur les arbres du quai et les
poutrelles du pont Eiffel.
II
La route regagne à travers champs
La ville qui s’ennuie
Dans ses rues désertées.
Pour échapper à leur étreinte,
Nous courons main dans la main
Le long des façades maussades
Qui grimacent soudain.
Déjà nous ne poursuivons plus
Que les ombres de nous-mêmes
Trempées par la pluie
Et qui viennent se tordre
Dans la quiétude du quartier.

Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
DANS LE PORT
Tu tiens tout un port
Entre tes mains
Avec tous ses navires
Voiles et cheminées
En instance de départ
Amarres bientôt larguées
Voiles carguées
Chaudières sous pression
Cargaisons chargées
Passagers embarqués
Tu ouvres les mains
Ils lèvent l’ancre
Et appareillent
Tu refermes les mains
Sur la rade presque vide
Et la mer s’éloigne
Les oiseaux de mer
En vols serrés
Donnent des coups de bec
A la brise du large
Une ombre se déploie
Sur la muraille
Sirène énigmatique
Et être nocturne
La vague déjà froide
Te prend dans son étreinte
Et tu redeviens la fille de l’écume.

Publié dans Uncategorized
2 commentaires
TRIBULATIONS ENTRE TERRE ET MER
1
L’oiseau cache son nid dans le plus épais de la haie,
Pour le soustraire aux regards, dans une terre de refuge,
De semailles et de moissons à venir.
Des voix pondérées et des appels stridents déchirent les silences
Dans lesquels les mouettes poussent des cris affamés.
Le soleil s’abaisse graduellement
Vers les flots hostiles d’une mer écumante
Qui courent à perdre haleine vers les sables ;
J’entends le chant des oiseaux qui ont froid et claquent du bec.
Une souillure estampille l’espace d’où le soleil giclera,
Parmi des cortèges de nuages furtivement poussés par le vent.
Je suis à l’écoute du grognement soutenu de la mer voisine,
Tandis que le va et vient rayonnant d’un phare éloigné
Me frappe avec une ponctualité implacable
Et que la vague et le vent enchevêtrent leurs mugissements.
La mer est une réserve d’enchantements et de maléfices:
Des nuages replets se soulagent
Et naviguent, plus légers, dans un ciel tempéré.
Un bouquet de nuées blanches et roses fleurit
Dans le firmament sous lequel je rédige des messages
En lettres fermes, à ton intention.
A travers une fraîche prairie d’herbe verte,
Je franchis la circonférence qui entoure le vide
Où dépérissent les fleurs fragiles,
Penchées et closes à cause des frimas.
Sous la délicatesse du ciel, je voudrais mourir
D’amour en pleine lumière, mais le soleil est hors d’usage.

Publié dans Uncategorized
2 commentaires
DANS LA PLAINE
Je vagabondais dans la plaine.
Les nuages volaient bas
Et, du sol fauché ras,
Montait une troublante haleine.
La brise me frôlait les mains
Et caressait les gerbes
De blé mûr et les herbes
S’inclinant le long des chemins.
Publié dans Uncategorized
2 commentaires
COULEURS
1
Qui fera naître
Cette couleur juvénile
Ce rouge brutal
D’un coquelicot de feu
Qui prélude à la création
Ce vert le plus tendre
De l’enfance du monde
Ce bleu immatériel
D’un regard humain
Ce blanc virginal
De la pureté originelle
D’une neige éternelle
Semée sur l’innocence
Des premiers instants ?
Je voudrais orchestrer
Un concert de couleurs
Qui deviendraient
Des nuances musicales
Et ces sons colorés
Seraient l’ébauche
D’une harmonie en puissance
Sous un fragile ciel
D’un bleu porcelaine.
Février 1986
Publié dans Uncategorized
1 commentaire