La lumière habille les arbres
Et fait trembler le paysage
Mais les feuilles ont l’immobilité
D’un ciel où se mire un caillou.
Avec des visages de soleil
L’éternité me regarde en face
L’odeur de l’herbe emplit mes poumons
Je m’enivre de silence.
Le jour pose sur chaque branche
Le chant d’un oiseau
Et la maison respire
Par ses fenêtres ouvertes.
Illustration Claude Monet, Saint-Georges Majeur au crépuscule, 1908
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