A L’AUBE

Dans le décolleté de l’aube

Plonge la lumière

Qui caresse les prémisses du jour.

Sur chaque perron,

Sur chaque pan de mur.

Elle triomphe de l’ombre.

Le vent apporte des sons martelés

Sur le tambour des audaces

Et l’enclume des félicités

Mais,  fille frigide,

A quoi te sert ta beauté

Si elle n’est que silence ?

CONFLANS  30.05.1953

champ à l’aube, Van Gogh 1889

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